EN ES
Retour à la liste

Émilie Gamelin, mère spirituelle et humaine

À l’exemple d’autres bienheureuses fondatrices, Émilie Gamelin connut d’abord les joies et certaines peines de la vie matrimoniale. Elle était une épouse dévouée et une tendre mère.

Elle goûta quelques années d’un pur bonheur, partageant son temps entre son mari, ses enfants, la société toujours chère de sa famille et de ses amies d’enfance ainsi que ses bien aimés pauvres qui eurent vite fait d’aller frapper à sa porte.

Son bonheur fut pourtant assombri par la mort successive de ses trois enfants. A propos de ces pertes, on lit dans ses Notes de retraites :

« [En 1828] M. St-Pierre me fit présent d’un cadre de Notre-Dame des sept Douleurs, et tous les jours, j’avais une dévotion particulière à l’invoquer, je lui demandais du courage pour porter, à son exemple, les croix et les sacrifices que le bon Dieu m’envoyait dans le monde. Les plus grands dans ce temps-Là, c’était un époux et un enfant chéris que je pleurais tous les jours ; j’avais le cœur percé d’un glaive douloureux, et ne trouvais de consolation qu’à méditer sur ses Douleurs, et cherchais auprès de cette gravure ma consolation. »

Providence de Dieu, nous te remercions pour toutes les mamans lors de cette journée si spéciale.

*Texte adapté de Vie de Mère Gamelin par Sœur Rose de Marie Tessier, s.p., Montréal, 1900