Une leader empreinte d’humanisme

Nous pouvons dire sans risque de nous égarer que Sœur Yolande était la douceur incarnée tout en étant une leader engagée, aimable et ouverte aux autres.

Hommage à sœur Yolande Gagnon, s.p. –

Sœur Yolande est née à Matane, en Gaspésie, Québec, en 1932, sixième d’une famille de 13 enfants. Elle a fréquenté l’école de son village natal et a poursuivi son cours secondaire et l’École normale au couvent des Sœurs du Bon Pasteur également situé à Matane. Depuis sa jeunesse, sœur Yolande rêvait de se consacrer à Dieu, voire d’être missionnaire. C’est grâce au vicaire de sa paroisse qu’elle apprend l’existence des Sœurs de la Providence et de leurs œuvres. Confiante en la Providence et en la compassion de Notre-Dame des Douleurs, elle fait son entrée en communauté le 17 novembre 1952, et au terme de ses vœux temporaires, elle prononce ses vœux perpétuels, soit le 19 novembre 1957.

Dès son premier mandat, Sœur Yolande s’engage dans l’enseignement. Pendant treize ans, de 1957 à 1974, elle œuvre à Saint-Tite, Mascouche, Lanoraie et Joliette. Soucieuse de se perfectionner, sœur Yolande entrecoupe son ministère d’années d’études favorisant sa fonction d’enseignante. En 1959, Sœur Yolande obtient le Brevet B d’enseignement au Scolasticat de Providence Saint-Enfant-Jésus du Mile End. En 1965, elle obtient le Brevet A et un Baccalauréat en pédagogie de l’Institut Providence de Montréal. Enfin, de 1966 à 1969, elle étudie à l’Université de Montréal les sciences religieuses et la théologie en vue d’une maîtrise.

Au milieu des années 70, une option nouvelle surgit et elle quitte définitivement l’enseignement pour se consacrer à des fonctions d’autorité à l’intérieur de la Congrégation. De 1974 à 1982, elle figure comme conseillère provinciale de la Province Saint-Joseph à Montréal. Sœur Yolande s’implique également dans la formation initiale de 1975 à 1990. Poursuivant son ministère de formatrice, elle œuvre à Alexandrie, Égypte, tout en aidant aux besoins des plus démunis et à l’accueil au Sanctuaire Sainte-Rita-de-Cascia. À son retour, la Province Notre-Dame l’accueille à titre de supérieure provinciale, mandat qui se prolongera jusqu’en 2002. De plus, cette même année, elle est élue pour un mandat d’assistante-conseillère générale au sein du Conseil général de la Congrégation jusqu’en 2007.

Son savoir et son expérience sont retenus dans des conseils d’administration tels que le Centre Inter-Val pour femmes victimes de violence, Maison de l’Exode Inc., l’Escale Notre-Dame Inc. destinée aux personnes toxicomanes, Répit Providence, au service des enfants, En son nom, revue destinée aux communautés religieuses, ainsi que la Fondation Internationale Roncalli.

À partir de 2008, Sœur Yolande devient aussi directrice de formation pour le Québec-Vermont, Province Émilie-Gamelin, une fonction qui la place vraiment dans l’actualité de la Communauté des Sœurs de la Providence et qui lui fait dire : « Le charisme de Mère Gamelin se reflète dans chaque ministère par la bonté, le détachement, la compassion, l’amour et une grande confiance en la Providence ».

Elle sera admise au Pavillon Providence le 20 juillet 2020, accueillant cette nouvelle réalité comme sa dernière offrande et le témoignage d’une mission accomplie. Elle est revenue au Père le 8 avril 2025.

Providence de Dieu nous te remercions pour la vie d’engagement envers la Mission et pour la foi et la confiance de notre chère sœur Yolande Gagnon envers toi, notre Providence.

Bureau de communications du Centre international Providence